Communiqués de presse

Le baromètre conjoncturel du KOF recule légèrement en mars et se situe désormais à 101,5 points. Depuis le milieu de l'année 2023, le baromètre a enregistré des hausses répétées, se stabilisant désormais au-dessus de sa moyenne à long terme. Les perspectives pour l'économie suisse restent donc positives.

Le KOF prévoit pour l'année 2024 une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 1,2%, corrigé des variations liées aux évènements sportifs. La faiblesse de la conjoncture mondiale et le recul des investissements sont les principaux freins à la croissance de l'économie suisse. Les perspectives pour l'année 2025 sont plus positives avec un taux de croissance du PIB prévu de 1,8%, corrigé des variations liées aux évènements sportifs.

Le baromètre conjoncturel du KOF recule très légèrement en février alors qu'il avait augmenté trois fois de suite au cours des mois précédents. Fort de ces hausses, il s'installe dans une zone supérieure à la moyenne. Même si les vents contraires se sont légèrement renforcés pour la conjoncture suisse, les signaux conjoncturels, globalement positifs, perdurent.

L'indicateur de la situation des affaires du KOF pour l'économie privée suisse, calculé sur la base des enquêtes conjoncturelles du KOF, se refroidit une nouvelle fois en ce début d'année. La faible demande étrangère pèse en particulier sur l'économie d'exportation. Une lueur d'espoir se dessine toutefois à l'horizon : les entreprises sont nettement plus confiantes pour les six prochains mois que jusqu'à présent.

Partant d'un niveau relativement élevé, l'indicateur de l'emploi du KOF enregistre une légère baisse au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. Ce recul résulte de la détérioration des perspectives dans le commerce de détail, l'hôtellerie-restauration et l'industrie manufacturière. Dans l'ensemble, le marché du travail suisse devrait toutefois connaître une évolution positive au cours du trimestre actuel et du trimestre à venir.

Le baromètre conjoncturel du KOF progresse en janvier pour le troisième mois consécutif. Pour la première fois depuis mars de l'année dernière, il dépasse ainsi sa valeur moyenne à moyen terme. Les signes d'une reprise prochaine de la conjoncture suisse se multiplient.

En décembre, le baromètre conjoncturel du KOF augmente à nouveau de manière modérée et se situe désormais à 97,8 points. Il se rapproche ainsi une nouvelle fois de sa moyenne à long terme. Les évolutions à un niveau inférieur à la moyenne, observées depuis le début de l'année 2023, se poursuivent donc. Les perspectives de l'économie suisse pour le début de l'année 2024 restent donc modérées, malgré une nouvelle amélioration.

Le KOF s'attend dans ses prévisions actuelles à une croissance de 1,2% du produit intérieur brut (PIB) corrigé des variations dues au sport pour l'année 2023. Jusqu'en 2025, la conjoncture suisse sera principalement soutenue par la conjoncture intérieure, tandis que le commerce extérieur sera freiné par une faible évolution de l'économie mondiale. Pour 2024, le KOF prévoit une augmentation du PIB corrigé des variations saisonnières de 1,3%.

L’indicateur de l'emploi du KOF enregistre une légère baisse au quatrième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent. Néanmoins, l'indicateur reste nettement positif. Il faut donc s'attendre à ce que l'emploi continue de progresser dans les mois à venir. Seul le secteur de l'industrie manufacturière connaît une baisse de l'emploi.

En octobre, le baromètre conjoncturel du KOF est resté pratiquement inchangé et se situe désormais à 95,8 points. Il demeure ainsi légèrement inférieur à sa moyenne à long terme. Par ailleurs, les faibles mouvements du baromètre depuis l'été indiquent une évolution faible mais stable de l'économie suisse en cette fin d'année.

Le KOF baromètre conjoncturel reste pessimiste en septembre et s'établit désormais à 95,9 points, contre une valeur révisée de 96,2 en août. Le baromètre reste ainsi en dessous de sa moyenne à long terme. Le baromètre conjoncturel, qui s'est affaibli au cours des derniers mois, augure d'un ralentissement de l'économie suisse pour la fin de l'année 2023.

La conjoncture suisse se caractérise actuellement par deux tendances contradictoires : d'un côté, la consommation privée et la robustesse du marché du travail soutiennent l'économie intérieure. De l’autre, la faiblesse de l'économie mondiale pèse sur l'économie suisse orientée vers l'exportation. Au final, le KOF prévoit une augmentation du produit intérieur brut (PIB) réel corrigé de l'impact des évènements sportifs de 1,2% cette année et de 1,5% l'année prochaine. 

Le baromètre conjoncturel du KOF a de nouveau légèrement baissé en août et s'est ainsi stabilisé à un niveau inférieur à la moyenne observé depuis mai. Avec un niveau de 91,1 points, le baromètre continue donc une évolution inférieure à la moyenne. L'économie suisse doit ainsi s'attendre à une conjoncture plutôt défavorable dans un avenir proche.

Cette année encore, les négociations salariales pourraient s'avérer maigres en termes réels pour les salariés : les entreprises prévoient une hausse moyenne des salaires de seulemt 2% pour les douze prochains mois. Dans la mesure où les entreprises tablent sur une inflation de plus de 2% pour la même période, les entreprises ne prévoient pas d'augmentation réelle des salaires. C'est le résultat d'une enquête menée par le KOF auprès de près de 9000 entreprises en Suisse.

L'indicateur de la situation des affaires du KOF pour l'économie suisse, calculé à partir des enquêtes conjoncturelles du KOF, recule nettement en juillet. La situation des affaires n'a jamais été aussi défavorable depuis deux ans. En revanche, la hausse des prix diminue dans presque tous les secteurs économiques. De même, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée n'est plus aussi marquée qu’au cours des derniers mois.

Le baromètre conjoncturel KOF augmente légèrement en juillet. Il progresse à nouveau pour la première fois après trois baisses consécutives. Avec 92,2 points, il continue néanmoins d’indiqueer une évolution inférieure à la moyenne. L'environnement conjoncturel reste difficile pour l'économie suisse.

L'économie suisse est actuellement stable. L'évolution modérée de la conjoncture internationale rend toutefois l'évolution conjoncturelle en Suisse plus difficile. Le marché du travail se porte en revanche très bien. La consommation privée soutient en outre l'évolution conjoncturelle. Le produit intérieur brut (PIB) corrigé des événements sportifs augmentera de 1,2% cette année et de 1,7% l'année prochaine.

Le KOF a interrogé en collaboration avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), a interrogé un panel d’économistes des hautes écoles suisses sur la votation à venir sur la loi sur le climat et sur d'autres thèmes politico-économiques actuels en rapport avec le changement climatique. Les spécialistes participants à l’enquête ne sont pas unanimes quant à la question de savoir si les mesures contenues dans le contre-projet seront suffisantes pour atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050.

Le baromètre conjoncturel KOF baisse nettement en ce mois de mai et se situe désormais à 90,2 points. C'est la deuxième fois consécutive que le baromètre connait une forte baisse. Les perspectives de la conjoncture suisse pour le milieu de l'année 2023 continuent donc de s'assombrir et restent à un niveau inférieur à la moyenne.

L'indicateur de la situation des affaires pour l'économie suisse, calculé à partir des enquêtes conjoncturelles du KOF, recule à nouveau en avril. Le mois précédent, il n'avait pratiquement pas bougé. Les branches évoluent différemment. On constate certes, que les rouages de la conjoncture sont quelque peu grippés, mais on distingue néanmoins des signaux positifs. Les problèmes liés aux chaînes d'approvisionnement se sont en grande partie dissipés et la hausse des prix s’estompe à nouveau.

Partant d'un niveau élevé, le KOF Indicateur de l'emploi baisse légèrement. Le marché de l’emploi devrait continuer à afficher une croissance supérieure à la moyenne au cours du trimestre actuel.

En avril, le baromètre conjoncturel du KOF baisse et passe ainsi légèrement en dessous de sa valeur moyenne à moyen terme. Actuellement, la conjoncture suisse n'arrive pas à prendre son envol.

Le KOF a interrogé en collaboration avec la NZZ un panel d’économistes issus des hautes écoles suisses sur le thème du secteur bancaire suisse et de la reprise du Crédit Suisse - 167 économistes y ont pris part. Il ressort de l’enquête que près de la moitié des chercheurs en économie auraient privilégié la reprise par l'État (et une éventuelle vente ultérieure) comme solution.

Le baromètre conjoncturel du KOF a connu une baisse minime en mars. Il se situe désormais juste en dessous de sa valeur moyenne à long terme. Les perspectives pour la conjoncture suisse n'ont donc guère changé par rapport au mois précédent.

Le baromètre conjoncturel du KOF a augmenté en février pour le troisième mois consécutif. Il se situe désormais exactement à sa valeur moyenne à long terme. Les perspectives pour la conjoncture suisse se sont ainsi encore améliorées.

L'indicateur de la situation des affaires du KOF pour l'économie privée suisse, calculé à partir des enquêtes conjoncturelles du KOF, augmente nettement en janvier. Alors que la situation des affaires des entreprises s'était dégradée en automne, une tendance clairement positive est perceptible en janvier. Les attentes concernant l'évolution des affaires dans les mois à venir sont également plus optimistes qu'auparavant.

Après un léger recul de l'indicateur de l'emploi du KOF à la fin de l'année 2022, ce sont surtout les perspectives d'emploi qui s'améliorent à nouveau. La volonté des entreprises suisses de créer des emplois demeure inchangée malgré les risques conjoncturels.

Le baromètre conjoncturel du KOF a connu une hausse accélérée en janvier, et ce pour le deuxième mois consécutif. Celui-ci reste toutefois en dessous de sa valeur moyenne à moyen terme. Les perspectives pour la conjoncture suisse sont toutefois nettement moins sombres en ce début d'année qu'elles ne l'étaient encore en automne dernier.

Le baromètre conjoncturel du KOF progresse nettement en décembre et se situe désormais à 92,2 points. C'est la première fois que le baromètre augmente à nouveau après une longue période de baisse. Les perspectives pour la conjoncture suisse s'éclaircissent donc légèrement pour le début de l'année 2023, mais restent à un niveau bas.

Selon les prévisions conjoncturelles du KOF, le produit intérieur brut (PIB) suisse corrigé de l'impact du sport augmentera de 2,1% en termes réels cette année. En raison du ralentissement conjoncturel mondial, il n'augmentera que de 1% l'année prochaine. Le KOF a peu modifié son image conjoncturelle et n'a guère révisé ses prévisions par rapport à celles de l’automne. Le risque d'une pénurie d'énergie, laquelle entrainerait un effondrement conjoncturel, a toutefois diminué depuis l'automne.

La pandémie de COVID-19 a porté un coup d'arrêt notable à la mondialisation. L’indice de la mondialisation du KOF actuel le confirme. La crise du COVID-19 et les mesures d'endiguement de la pandémie ont provoqué le recul des flux internationaux le plus important et le plus rapide de l'histoire moderne.

En novembre, le baromètre conjoncturel du KOF baisse à nouveau légèrement et se situe désormais à 89,5 points. Il baisse ainsi pour la cinquième fois consécutive. Les perspectives pour la conjoncture suisse restent sombres pour les mois à venir.

L'économie suisse investit de plus en plus dans le matériel informatique et les logiciels. Le recours aux technologies numériques telles que la robotisation, les applications relatives au big data et l'intelligence artificielle s'étend dans de nombreuses branches. C'est l'un des principaux résultats de l'enquête sur l'innovation réalisée par le KOF sur mandat du Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI).

Les dépenses de santé augmenteront de 2,9% cette année. Le taux de croissance des dépenses augmentera légèrement, pour atteindre 3,6% en 2023 et diminuera légèrement pour atteindre 3,1% en 2024. Les dépenses de santé augmentent moins fortement que les années précédentes, en comparaison avec les performances économiques. Tels sont les principaux résultats des prévisions du KOF en matière de dépenses de santé, établies avec une contribution à la recherche du site Internet comparis.ch.

L'indicateur de la situation des affaires du KOF pour l'économie privée suisse, calculé à partir des enquêtes conjoncturelles du KOF, a nettement baissé en octobre. Certes, la situation des entreprises reste majoritairement bonne. Toutefois, il faut remonter au mois de juin 2021 pour retrouver cet indicateur à un niveau moins favorable qu’actuellement. Dans l'industrie manufacturière en particulier, les signes d'un ralentissement de l'activité sont indéniables.  

Pour la première fois depuis plus de deux ans, l'indicateur de l'emploi du KOF est en baisse. Partant d'un niveau élevé, ce sont surtout les perspectives d'emploi pour les trois prochains mois qui se détériorent. Le secteur de l'industrie manufacturière, en particulier, constitue un frein.

En octobre, le baromètre conjoncturel du KOF est en baisse et se situe désormais à 90,9 points. Il est ainsi en dessous de sa moyenne à long terme pour la sixième fois consécutive. Les perspectives de la conjoncture suisse pour les prochains mois restent donc modérées.

Selon les prévisions conjoncturelles du KOF, le produit intérieur brut (PIB) suisse devrait augmenter de 2,3% cette année. Pour l'année prochaine, le KOF prévoit dans son scénario de base une augmentation de 1% du PIB réel corrigé des retombées des évènements sportifs. Pour l'Europe, l'incertitude concernant l'approvisionnement en gaz a fortement augmenté en hiver. Dans son scénario de base, le KOF part néanmoins du principe qu'il n'y aura pas de rationnement formel important dans ce domaine.

Le baromètre conjoncturel du KOF reste quasiment inchangé en septembre et s'établit désormais à 93,8 points, contre une valeur révisée de 93,5 en août. Le baromètre reste toutefois inférieur à sa moyenne à long terme. Le baromètre conjoncturel, qui s'est affaibli au cours des derniers mois, laisse présager un ralentissement de l'économie suisse pour la fin de l'année 2022.

Le baromètre conjoncturel du KOF a baissé de 4,0 points en août et s'établit désormais à 86,5, un niveau très nettement inférieur à la moyenne à long terme. Il faut par conséquent s'attendre à une évolution peu réjouissante de l'économie suisse dans un avenir proche.

En juin, le baromètre conjoncturel du KOF a de nouveau baissé et se situe désormais à 96,9 points. Il se situe ainsi pour la deuxième fois consécutive en dessous de sa moyenne à long terme. Les perspectives concernant la conjoncture suisse pour les prochains mois restent donc modérées.

Selon les prévisions du KOF, l'économie suisse devrait croître de 2,7% cette année et de 1,6% l'année prochaine. Les conséquences économiques de la crise du COVID-19 et de la guerre en Ukraine freinent certes l'économie mondiale, la Suisse se démarque néanmoins par sa consommation intérieure et un taux d'inflation relativement bas en comparaison internationale.

L'indicateur de l'emploi du KOF continue de progresser et se situe à son plus haut niveau depuis le début de la mesure de l'indicateur en 1992. Cette nouvelle hausse est notamment due au secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

En mars, le KOF, en collaboration avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), a interrogé 110 économistes des hautes écoles et universités suisses sur leurs estimations de l'inflation et de la politique monétaire en Suisse. Plus de la moitié des participants estiment que le taux directeur sera positif au cours des cinq prochaines années. Une hausse des taux d'intérêt de la BNS n'est attendue que lorsque la BCE aura relevé son taux directeur.

Le niveau du baromètre conjoncturel du KOF a légèrement baissé en février, il se situe désormais à 105,0 points. Ce niveau reste nettement supérieur à la moyenne à long terme. La normalisation depuis le récent pic de mai 2021 se poursuit donc. La situation économique devrait donc continuer à évoluer de manière favorable.

La reprise de l’économie suisse se poursuit malgré la vague omicron du début de l’année. C’est ce que montrent les enquêtes conjoncturelles du KOF de janvier. Certes, de nombreux travailleurs subissent actuellement une quarantaine ou un isolement, mais selon une question spéciale du KOF, les pertes de chiffre d’affaires dues aux absences du personnel restent limitées. En revanche, la disponibilité des produits intermédiaires continue d’être un problème.

L'indicateur de l'emploi du KOF continue de progresser et se situe à son plus haut niveau depuis l'année 2000. Cette nouvelle hausse est principalement due à l'industrie manufacturière et au commerce de gros. En revanche, les perspectives d'emploi se sont quelque peu assombries dans l'hôtellerie et la restauration.

Le baromètre conjoncturel du KOF n'évolue que très peu en janvier. Il augmente à nouveau légèrement, après un recul encore plus faible le mois précédent. La valeur du baromètre n'a donc que peu évolué depuis novembre. Pour le moment, les perspectives conjoncturelles sont supérieures à la moyenne, même si la vague du variant Omicron pourrait encore provoquer des perturbations.

Le baromètre conjoncturel du KOF ne baisse que légèrement en décembre et se situe désormais à 107 points. Le baromètre reste au-dessus de sa moyenne à long terme. La conjoncture suisse devrait donc continuer à évoluer de manière positive au début de l'année 2022, pour autant que l'activité économique ne soit pas affectée par une nouvelle propagation du virus.

La détérioration de la situation épidémiologique en Suisse et dans toute l'Europe contraint le KOF à réviser à la baisse ses prévisions conjoncturelles. Dans son scénario de base, le KOF prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3,4% pour l'année en cours et une hausse de 2,9% pour 2022. Selon les prévisions du KOF, une reprise économique s'amorcera à partir du printemps.

Les conflits commerciaux internationaux ont provoqué un léger recul de la mondialisation en 2019. Les pays les plus mondialisés du monde restent la Suisse, les Pays-Bas et la Belgique, les Pays-Bas prenant la place de la Suisse en tant que leader. L'actuel indice de la mondialisation du KOF n'intègre pas encore les effets de la crise du COVID-19.

L'économie circulaire en Suisse a un grand potentiel : c'est ce que révèlent les données de la première étude représentative auprès des entreprises suisses menée conjointement par le KOF et la Haute école spécialisée bernoise (La BFH). La Suisse, pays d’innovation, disposant d’une main d’œuvre qualifiée et bien formée et de standards de qualité élevés, a de bonnes chances de pouvoir mieux exploiter les opportunités de l'économie circulaire à l'avenir.

Le baromètre conjoncturel du KOF continue de se diriger en cette fin d’année vers sa moyenne à long terme. L'envolée du baromètre observée en milieu d'année est normalisée par un nouveau mouvement de correction. Le baromètre reste toutefois au-dessus de sa moyenne à long terme. Les perspectives pour la conjoncture suisse demeurent positives, à condition que l'activité économique ne soit pas affectée par une nouvelle propagation du virus.

Cette année, les dépenses de santé augmenteront de 7,3% en raison de la pandémie. Le taux de croissance sera ensuite nettement plus faible, avec 1,3% en 2022 et 1,2% en 2023. Tels sont les principaux résultats des prévisions du KOF en matière de dépenses de santé, établies en partenariat avec comparis.ch.

La situation des affaires des entreprises suisses continue de s'améliorer selon les dernières enquêtes conjoncturelles du KOF d'octobre. Le fossé qui s'était creusé entre les secteurs à la suite de la pandémie se comble dans une certaine mesure. Cependant, outre les problèmes d'approvisionnement en produits intermédiaires, de nombreux secteurs se plaignent d'une pénurie de travailleurs qualifiés.

L'indicateur de l'emploi du KOF continue à progresser et se situe à son plus haut niveau depuis 2008. Cette nouvelle hausse est principalement due à un plus grand nombre d'entreprises qui considèrent que leur nombre actuel d'employés est trop faible. La situation du marché du travail dans l'industrie hôtelière s'est particulièrement améliorée.

Une reprise progressive du secteur du tourisme a déjà commencé à la fin de l'été – également parmi les touristes européens. Cependant, les voyageurs nationaux restent le pilier le plus important de l'industrie du tourisme, tandis que les marchés lointains ne se rétablissent que très lentement. Selon une analyse spéciale du KOF, la parahôtellerie a globalement mieux surmonté la crise du COVID 19 que l'hôtellerie.

L'économie suisse évolue de manière positive. Le rythme de cette expansion se normalisera d'ici à la fin 2023. Le produit intérieur brut (PIB) augmentera de 3,2% en 2021 et de 3,6% en 2022. En 2023, la production devrait avoir retrouvé son rythme de croissance d'avant la crise.

Le baromètre conjoncturel du KOF a baissé en septembre pour la quatrième fois consécutive et se situe désormais à 110,6 points. Toutefois, le baromètre reste au-dessus de sa moyenne à long terme. La reprise de l'économie suisse après la pandémie ralentit ainsi quelque peu, mais devrait se poursuivre dans les prochains mois.

En août, le KOF, en collaboration avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), a interrogé des économistes d'universités suisses sur l'initiative des 99% et sur l'inégalité des revenus et des richesses qui en découle.  

Le baromètre conjoncturel du KOF a baissé en août pour la troisième fois consécutive après avoir atteint son plus haut niveau historique en mai. Il se situe désormais à 113,5 points. Ce chiffre reste toutefois nettement supérieur à la moyenne à long terme, de sorte que la reprise économique, suite à la pandémie, devrait se poursuivre au cours des prochains mois.

L'indicateur de l'emploi du KOF continue sa progression au troisième trimestre 2021 et se situe au-dessus de la moyenne à long terme pour la première fois depuis le début de la crise du COVID. La reprise est générale : presque tous les secteurs enregistrent des indicateurs d'emploi positifs. Même dans le secteur de l'hôtellerie, les prévisions d'emploi pour les trois prochains mois sont désormais positives.

La reprise est bien là, plus tôt et plus forte que prévu. Selon les prévisions conjoncturelles du KOF, le produit intérieur brut augmentera de 4 % cette année. Le KOF prévoit une croissance de 2,8% pour 2022. Grâce à une forte croissance de la valeur ajoutée, la production économique de la Suisse devrait dépasser dès ce trimestre son niveau d'avant la crise.

Après un très bas niveau atteint suite à la pandémie mondiale, le secteur du tourisme devrait connaître une reprise cette année. Du moins, en ce qui concerne les touristes suisses et les voyageurs européens lesquels, selon les prévisions du KOF, reviendront bientôt. Les perspectives de normalisation concernant les voyageurs longue distance et les voyageurs d'affaires sont en revanche sombres. 

La reprise de l'économie suisse se poursuit à un rythme soutenu: la tendance à la hausse de l'indicateur de la situation des affaires, observée depuis le début de l'année, s'est poursuivie à un rythme accéléré en avril. En ce qui concerne l'évolution dans les mois à venir, les entreprises sont également nettement plus confiantes qu'au cours du mois précédent et qu'au début de cette année. Cependant, les entreprises sont de plus en plus préoccupées par la disponibilité des produits intermédiaires.

L'indicateur de l’emploi du KOF est en nette progression et ne se situe plus que légèrement en dessous de la moyenne à long terme. Cette hausse est due à des prévisions d'emploi plus positives. Pour la première fois depuis le début de la crise du COVID, les entreprises qui prévoient d'augmenter leurs effectifs au cours des trois prochains mois sont plus nombreuses que celles qui prévoient de les réduire.

Le baromètre conjoncturel du KOF a augmenté en avril pour le deuxième mois consécutif d'environ 15 points. Il dépasse ainsi son précédent record, atteint lors de la reprise après la crise financière, au cours des premiers mois de 2010. Si le virus ne frappe pas à nouveau, le développement économique devrait connaitre une forte reprise dans un avenir proche.

En avril, le KOF et la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) ont interrogé des économistes concernant les aides publiques dans le cadre de la crise liée à la pandémie du Corona virus et sur l'avenir des finances publiques. Le résultat de l’enquête montre que quasiment aucun économiste ne pense que le frein à l'endettement doit être appliqué de manière stricte. Les 167 participants à l'enquête s'accordent également à dire qu'il faut éviter les coupes budgétaires dans la sécurité sociale, l'éducation et la recherche.

Le baromètre conjoncturel du KOF a atteint en mars 117,8 points, soit le niveau auquel il se situait pour la dernière fois en été 2010. Il suggère ainsi un redressement rapide dans les prochains mois.

En zone euro, la reprise se fait attendre. Au premier tri-mestre 2021, sa performance économique accuse une nou-velle baisse de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, au cours duquel elle avait déjà reculé de 0,7 %, annoncent les instituts de recherche économique ifo (Munich), KOF (Zurich) et Istat (Rome). Le deuxième trimestre devrait se traduire par une hausse de 1,5 % par rapport aux trois premiers mois de l'année. Elle sera même de 2,2 % au troisième trimestre.

Cette année, le coronavirus continuera de déterminer le développement économique dans le monde, en Europe et en Suisse. Selon les prévisions conjoncturelles du KOF, l'économie suisse se redressera progressivement et retrouvera son niveau d'avant la crise au troisième trimestre. Concrètement, dans le scénario de base, le KOF prévoit une croissance du produit intérieur brut de 3,0% cette année et de 2,8% l'année prochaine.

Le baromètre conjoncturel du KOF a de nouveau dépassé sa moyenne à long terme en février. La tendance à la baisse qui a suivi le pic intermédiaire lié à la pandémie en septembre 2020 a donc pris fin pour le moment. Concernant les mois à venir, le baromètre indique donc une activité économique un peu plus soutenue.

L'impact économique de la pandémie de Covid-19 se fait sentir dans toutes les couches de la société. Les ménages à faibles revenus sont cependant particulièrement affectés par la crise du coronavirus, alors que les ménages à revenus élevés s'en sortent relativement bien. C'est le résultat d'une récente étude du KOF.

Après une hausse de l’indicateur de la situation économique du KOF à la fin de l’année 2020, l’indicateur a de nouveau baissé en janvier. La deuxième vague de pandémie ralentit clairement certains secteurs. La proportion d’entreprises qui considèrent leur existence menacée augmente fortement. Le KOF s’attend à ce que le produit intérieur brut augmente de 2,1% cette année mais il sera impossible de retrouver le niveau d’avant la crise avant la fin de l’année 2021.

L'indicateur de l'emploi du KOF a chuté à -8,2 points et n'a donc pas poursuivi sa tendance à la reprise des deux derniers trimestres. Les perspectives se sont en particulier détériorées dans l'hôtellerie et la restauration : l'indicateur de l'emploi dans ce secteur est encore plus négatif que lors du premier confinement et atteint ainsi un bas historique.

Le baromètre conjoncturel du KOF a fortement baissé en janvier. Pour la première fois depuis juillet de l'année dernière, il se situe au-dessous de sa moyenne à long terme. Après que le baromètre a atteint un sommet temporaire en septembre, la pandémie pèse à nouveau sur l'économie. La COVID-19 est à l'origine de perspectives économiques moroses en ce début d'année.

Le baromètre conjoncturel du KOF reste pratiquement inchangé en cette fin de l'année. Les fortes baisses que le baromètre a subies au printemps ont été compensées par une phase de reprise rapide en été. Le baromètre a de nouveau atteint en août une valeur supérieure à sa moyenne à long terme et a pu maintenir ce niveau au cours du second semestre de l'année. Toutefois, les perspectives de l'économie suisse restent sombres à l’aube de la nouvelle année en raison de la persistance de la pandémie.

Le baromètre conjoncturel du KOF a chuté en novembre pour la seconde fois consécutive après une brève phase de redressement durant l’été. Il se situe actuellement à 103,5 points, soit 2,8 points en-deçà de sa valeur d’octobre (révision de 106,6 à 106,3 points). Le baromètre s’oriente donc vers sa moyenne à long terme, les perspectives de la conjoncture suisse demeurant réservées au vu de la situation pandémique actuelle.

L'indicateur KOF de la situation des affaires a sensiblement progressé en octobre. Toutefois, au sujet de l'évolution de la demande, certains secteurs d’activité sont devenus plus prudents au cours du mois. Des questions spéciales sur la pandémie de COVID 19 montrent qu'actuellement, environ 10% des entreprises interrogées craignent pour leur existence. Dans le secteur de l'hôtellerie, c'est même le cas d’une entreprise sur trois. Plus de 60% des entreprises souffrent d'une baisse de la demande.

L’indicateur KOF de l’emploi poursuit son redressement après la chute historique du deuxième trimestre 2020. Avec une valeur de -7,1 points, l’indicateur reste toutefois nettement négatif. Les entreprises sont particulièrement pessimistes dans l’hôtellerie, le commerce de gros et l’industrie.

Le baromètre conjoncturel du KOF a chuté pour la première fois en octobre après une courte phase de reprise. Il s'élève désormais à 106,6 points, soit 3,5 points de moins qu'en septembre (révision de 113,8 à 110,1 points). Compte tenu de la situation de pandémie et des restrictions susceptibles d'en découler, les perspectives économiques pour la Suisse sont limitées.

La situation s’est détendue dans le tourisme depuis l’été, mais le secteur est aujourd’hui de nouveau freiné dans son élan. Le KOF prévoit que, durant la saison d’hiver, le nombre des touristes européens en Suisse sera d’un tiers inférieur à celui de l’an dernier. L’absence des touristes des marchés lointains persistera. Globalement, le nombre de nuitées devrait régresser de 30% cet hiver. La perte de chiffre d’affaires du secteur touristique devrait dépasser 10 milliards de francs cette année.

La détente de la situation liée à la pandémie observée durant l’été a entraîné une amélioration des signes précurseurs de l’évolution économique. Toutefois, avec l’augmentation du nombre de nouvelles contaminations, l’incertitude s’accroît de nouveau. Le KOF a donc élaboré deux scénarios concernant l’évolution conjoncturelle à venir. Dans le scénario de base, il prévoit pour 2020 un recul du PIB de 3,6% . Si toutefois la situation continuait de s’aggraver, il faudrait s’attendre à une diminution de 4,9%.

Le baromètre conjoncturel du KOF a fortement augmenté en août pour le troisième mois consécutif. L'augmentation a été presque aussi élevée que le mois précédent, lorsque le baromètre a affiché la plus forte hausse mensuelle depuis les premières évaluations calculées au début des années 1990. Le crash du printemps a cependant été aussi le plus sévère de l'histoire du baromètre.

Comme l'avait prévu le KOF, l'économie suisse a connu un 2ème trimestre très rouge, même si la récession a été moins sévère en comparaison internationale. Toutefois, la situation intrasectorielle et intersectorielle est très hétérogène. Les conséquences de la crise sont aussi clairement visibles sur le marché du travail, où le minimum n'est probablement pas encore atteint.

Dans la plupart des secteurs, la situation des affaires s'est à nouveau quelque peu améliorée. C'est ce que montre l'indicateur de la situation des affaires du KOF, qui a affiché une hausse significative pour la première fois depuis le mois d'avril. Cependant, la situation reste difficile. 14% des entreprises considèrent que leur existence est menacée.

L'indicateur de l'emploi du KOF se redresse quelque peu au troisième trimestre 2020, après le marasme historique du deuxième trimestre. Toutefois, malgré le déconfinement, l'indicateur reste clairement dans le négatif avec une valeur de -12,9 points. Dans l'industrie et le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, les perspectives sont même similaires à celles d'il y a trois mois. De nouvelles réductions d'emplois sont attendues dans les mois à venir.

Si la performance économique de la zone euro s'est effondrée brusquement au deuxième trimestre, la reprise s'annonce plus lente. C'est ce que prévoient l'Institut ifo de Munich et le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de Zurich dans leur nouveau rapport sur les perspectives économiques de la zone euro (EZEO). L'ensemble de leurs prévisions est entaché d’incertitudes liées à la pandémie du coronavirus, à l'état de la trésorerie des entreprises et au comportement des consommateurs.

Le KOF Baromètre Conjoncturel a affiché une nette progression en juin. Après les revers notables des trois derniers mois, une hausse du baromètre a pu ainsi être de nouveau observée pour la première fois. Avec une valeur comparable à celle d’avril, le baromètre se maintient toutefois encore nettement sous sa moyenne à long terme. Les perspectives de l’économie suisse restent donc très modérées, mais s’éclaircissent néanmoins un peu par rapport aux mois précédents.

La crise liée à la pandémie de corona se manifeste de plus en plus par une faiblesse prononcée des investissements, ce qui rend difficile le retour à une forte dynamique économique. Les chercheurs de l'EPFZ Hans Gersbach, Heiner Mikosch et Jan-Egbert Sturm proposent donc une extension du programme de crédit COVID-19, avec un accent sur les investissements et une réduction dynamique des garanties d'État. Cela peut accélérer la reprise économique sans faire peser une lourde charge sur le budget national.

Une enquête spéciale montre qu'une grande partie des entreprises suisses s'attendent à une baisse du chiffre d'affaires total en 2020 en raison de la crise liée à la pandémie de coronavirus. Toutefois, le KOF prévoit que l'économie suisse se rétablira plus rapidement que celle des pays voisins. Cette année, le PIB diminuera de 5,1 %. Le KOF laisse donc ses prévisions de mai pour 2020 pratiquement inchangées.

Le baromètre conjoncturel du KOF a atteint en mai le niveau le plus bas de son histoire. Après la forte baisse ponctuelle du mois d'avril, le baromètre a de nouveau chuté, mais de 6,5 points, une baisse nettement moins importante que le mois précédent. La chute rapide de ces trois derniers mois est beaucoup plus frappante que, par exemple, lors de la crise financière de 2008/2009. L'économie suisse subit une grave récession.

Le baromètre conjoncturel du KOF a connu en avril une chute sans précédent. Il atteint ainsi en très peu de temps un niveau (63.5 points) comparable à celui de la crise financière de 2009. Il n’y a qu’au cours des trois premiers mois de 2009 que les valeurs du baromètre ont été encore un peu plus basses qu'elles ne le sont actuellement. L'économie suisse est en crise.

Sur la base de quatre scénarios, le KOF a calculé les conséquences économiques à court terme de la pandémie de COVID-19. Dans le scénario le plus positif, la Suisse devrait perdre 22 milliards de francs de valeur ajoutée entre mars et juin. Dans le scénario le plus négatif, cette perte s'élève à 35 milliards de francs. Les coûts élevés sont en grande partie dus aux développements internationaux.

La lutte contre la pandémie de coronavirus confronte l’économie à de grands défis. Les prévisions conjoncturelles sont soumises à une très grande incertitude. Le KOF présente donc trois scénarios d’évolution possible. Selon le scénario de base, l’économie suisse traversera une récession au premier semestre de 2020, mais se redressera ensuite lentement. Dans le scénario soft, les préjudices économiques diminueront plus rapidement ; dans le scénario négatif, ils seront nettement plus marqués.

Le baromètre conjoncturel du KOF a légèrement augmenté en février. Avec sa troisième hausse consécutive, il se situe désormais au-dessus de la moyenne à long terme. En conséquence, on pourrait s'attendre à ce que l'économie suisse affiche des taux de croissance nettement positifs dans un avenir proche. Toutefois, cela se fonde sur le sentiment qui prévalait avant l'apparition du coronavirus dans le nord de l'Italie.

La situation des jeunes sur le marché de l’emploi s’est nettement améliorée entre 2016 et 2017. Selon le dernier indice du marché de l’emploi des jeunes du KOF, la Suisse se situe en tête du classement européen. Le Danemark régresse certes à la deuxième place, mais la situation des jeunes sur le marché de l’emploi y demeure toutefois très satisfaisante. Par rapport à l’année précédente, les pays d’Europe orientale affichent des améliorations notables.

L’indicateur de la situation des affaires a de nouveau baissé en octobre (cf. G 1). Auparavant, durant les mois d’été, il avait indiqué une situation conjoncturelle pratiquement stable. La situation des entreprises est actuellement nettement moins favorable que durant l’automne de l’année dernière. Dans l’industrie de transformation en particulier, la situation s’assombrit depuis plusieurs mois. L’affaiblissement conjoncturel mondial déteint de plus en plus sur la Suisse.

Le mouvement à la baisse du baromètre conjoncturel du KOF s’est arrêté, du moins temporairement. Avec 94,7 points, le baromètre se maintient toutefois nettement en-deçà de sa moyenne à long terme. Au cours des prochains mois, l’économie suisse devrait donc poursuivre une croissance à des taux inférieurs à la moyenne.

La croissance dans la zone euro restera faible jusqu'au début de l’année 2020 annoncent les trois instituts de recherche économique ifo, KOF et Istat, basés respectivement à Munich, Zurich et Rome. Au troisième trimestre 2019, la zone euro n’a en effet enregistré qu’un taux de croissance de 0,2 %, lequel atteindra seulement 0,3 % au cours de chacun des deux prochains trimestres, alors qu’il avait été encore de 0,4 % pendant le premier trimestre de l’année en cours.